Concertation sur le doublement de la déviation de Chaumes-en-Retz - route Nantes-Pornic
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Fonctionnalités Zones Humides / Espèces protégées / ZAN
Pour ce doublement de la déviation de Chaumes en Retz, comme pour la Section Port-Saint- Père/ « Pont Béranger » plusieurs questions se posent.
Si mathématiquement ces surfaces permettent de couvrir le double des zones humides impactées cela ne suffit pas . En effet au-delà du doublement de la surface de zone humide à trouver par exemple sur une zone humide dégradée à restaurer, ce sont les fonctionnalités propres à une zone humide qu’il faut retrouver. Cette restauration peut se faire via une meilleure gestion ou un entretien différent.
Par ailleurs, l’emprise du projet croise plusieurs secteurs sensibles dont une ZNIEF de type 1 et côté faune de nombreuses espèces protégées, voire menacées d’extinction ont été observées. Le projet se cantonne à la réhabilitation de zone humide. Mais qu’en est-il des espèces observées ? En admettant que la surface de zone humide soit trouver, la réhabiliter prendra du temps. Que deviennent les espèces dépendantes des zones humides dans l’intervalle (entre la destruction de la zone fonctionnelle et la restauration du double de surface de zone humide) ? Que deviennent les autres espèces dont la survie n’est pas directement liée aux zones humides, comme le verdier ?
Enfin, le Département s’est engagé sur l’objectif de « zéro artificialisation nette ». Or le projet prévoit seulement 50% de désartificialisation cet engagement ne sera pas donc pas tenu.
Au vu de ces éléments, compensation de zone humide sur le seul critère de la surface sans prise en compte des fonctionnalités, absence de prise en compte des espèces protégées pour certaines quasi menacées d'extinction ou vulnérables à l'extinction et non-respect de l’objectif de zéro artificialisation nette, la LPO Loire-Atlantique ne peut qu’émettre un avis négatif sur ce projet.
Si mathématiquement ces surfaces permettent de couvrir le double des zones humides impactées cela ne suffit pas . En effet au-delà du doublement de la surface de zone humide à trouver par exemple sur une zone humide dégradée à restaurer, ce sont les fonctionnalités propres à une zone humide qu’il faut retrouver. Cette restauration peut se faire via une meilleure gestion ou un entretien différent.
Par ailleurs, l’emprise du projet croise plusieurs secteurs sensibles dont une ZNIEF de type 1 et côté faune de nombreuses espèces protégées, voire menacées d’extinction ont été observées. Le projet se cantonne à la réhabilitation de zone humide. Mais qu’en est-il des espèces observées ? En admettant que la surface de zone humide soit trouver, la réhabiliter prendra du temps. Que deviennent les espèces dépendantes des zones humides dans l’intervalle (entre la destruction de la zone fonctionnelle et la restauration du double de surface de zone humide) ? Que deviennent les autres espèces dont la survie n’est pas directement liée aux zones humides, comme le verdier ?
Enfin, le Département s’est engagé sur l’objectif de « zéro artificialisation nette ». Or le projet prévoit seulement 50% de désartificialisation cet engagement ne sera pas donc pas tenu.
Au vu de ces éléments, compensation de zone humide sur le seul critère de la surface sans prise en compte des fonctionnalités, absence de prise en compte des espèces protégées pour certaines quasi menacées d'extinction ou vulnérables à l'extinction et non-respect de l’objectif de zéro artificialisation nette, la LPO Loire-Atlantique ne peut qu’émettre un avis négatif sur ce projet.
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