L'avenir du tourisme en Loire-Atlantique

Je me suis installé à Nantes il y a trois ans et les premières semaines furent surtout consacrées au tourisme, à l'exploration et à la connaissance de la ville. J'avais un appartement dans la rue Maréchal Joffre, que je considère toujours comme une des plus belles rues nantaises. Je ne connaissais personne, je venais du littoral breton et n'avais pas l'habitude de la ville. J'étais perdu. Je me suis donc réfugié au Jardin des Plantes, presque tous les jours, pour lire. Ce lieu est la quintessence d'un espace calme dans l'urbanité. C'est là que j'ai pu faire mes marques dans la ville. Je pense avoir essayé tous les bancs en lisant. J'y ai découvert des arbres et des coutumes inconnues, les coutumes nantaises. Il ne s'agit donc pas d'un souvenir à proprement parlé mais d'un patchwork de moments dans un seul espace géographique, le parc. Nouveau nantais j'y ai vu la sociabilisation citadine dans un parc, les retrouvailles autour d'un banc, les moments familiaux, amicaux et romantiques. Je les ai ensuite appliqué à ma vie de nantais. Et aujourd'hui, trois ans après mon installation dans cette ville, je prends plaisir à me remémorer ces débuts en retournant lire un livre au jardin des plantes ou en y partageant un moment de sociabilité avec mes amis et mes amies. C'est en touriste perdu que j'ai découvert avec joie ce parc, et c'est en habitant heureux que j'y retourne.
La photo date du 20 septembre 2019, peu après mon installation. Il s'agit d'un concert qui avait eu lieu au jardin des plantes.