RD 723 - Aménagement d'une voie réservée au covoiturage et aux transports en commun
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Un projet qui ne démontre pas sa compatibilité avec les objectifs climatiques de la France
Vous trouverez ci-dessous une synthèse du document disponible en pièce jointe de la présente contribution.
La décarbonation effective de nos activités doit être une priorité. Seuls les projets routiers qui participent à l’effort national de baisse des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports ou qui font la preuve de leur utilité dans la transition énergétique doivent être réalisés.
Nous rejoignons le département dans son ambition prioritaire de proposer des alternatives à la voiture individuelle en faveur des transports en commun et du covoiturage, et l’encourageons à soutenir la région Pays de la Loire dans l’augmentation du nombre de lignes et de leur fréquence.
Mais malgré l’affichage dans ce dossier de motivations encourageantes, nous déplorons que l’enjeu climatique soit complètement absent du dossier. Non chiffrées, les intentions en faveur du covoiturage et des transports en commun semblent relever d’un verdissement de la politique de mobilité.
C’est pourquoi il nous paraît prématuré d’investir dans des études de détail avant d’avoir étudié l'alternative consistant à convertir une des deux voies existantes en voie réservée en l'accompagnant d'un volet volontariste de développement de l'offre de transports en commun et de mesures incitatives pour le covoiturage, réalisé un bilan carbone des deux scenarios, qui devront inclure tous les effets de trafic induit (changements d’horaires, report spatial, report modal, augmentation de la fréquence des déplacements et changement d’origine ou de destination des déplacements, tous favorisés durablement par la fluidité et rapidité), et vérifié leur compatibilité avec les Accords de Paris.
L’augmentation de la capacité routière du projet présenté conduira inexorablement vers une augmentation du trafic, incompatible avec les Accords de Paris et la Stratégie Bas Carbone de la France.
Nous rejoignons le département dans son ambition prioritaire de proposer des alternatives à la voiture individuelle en faveur des transports en commun et du covoiturage, et l’encourageons à soutenir la région Pays de la Loire dans l’augmentation du nombre de lignes et de leur fréquence.
Mais malgré l’affichage dans ce dossier de motivations encourageantes, nous déplorons que l’enjeu climatique soit complètement absent du dossier. Non chiffrées, les intentions en faveur du covoiturage et des transports en commun semblent relever d’un verdissement de la politique de mobilité.
C’est pourquoi il nous paraît prématuré d’investir dans des études de détail avant d’avoir étudié l'alternative consistant à convertir une des deux voies existantes en voie réservée en l'accompagnant d'un volet volontariste de développement de l'offre de transports en commun et de mesures incitatives pour le covoiturage, réalisé un bilan carbone des deux scenarios, qui devront inclure tous les effets de trafic induit (changements d’horaires, report spatial, report modal, augmentation de la fréquence des déplacements et changement d’origine ou de destination des déplacements, tous favorisés durablement par la fluidité et rapidité), et vérifié leur compatibilité avec les Accords de Paris.
L’augmentation de la capacité routière du projet présenté conduira inexorablement vers une augmentation du trafic, incompatible avec les Accords de Paris et la Stratégie Bas Carbone de la France.
Les Shifters de Loire-Atlantique
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