Nantes-Pornic : quelle route pour demain ?
#nantes-pornic Du 21 septembre au 4 novembre 2020, informez-vous et donnez votre avis !
Un projet dépassé
Alors que la crise écologique est patente, le réchauffement climatique de plus en plus prégnant, un projet (auto-)routier refait surface. Si, indéniablement, cette route est très fréquentée, elle ne comporte des ralentissements importants quotidiens qu'à la jonction des départementales D751 et D758 à hauteur de Port-St-Père et de gros bouchons le matin à partir du "labyrinthe" en direction de Nantes. C'est surtout au retour des plages, le WE, que la route peut être saturée tout du long. Le conseil départemental envisage donc un aménagement de l'ensemble de la D751 pour, surtout, et quoiqu'on en dise, permettre aux Nantais de revenir plus rapidement de la côte.
Les conséquences d'une mise en 2*2 voies sur l'ensemble du parcours sont connues de longue date :
augmentation du trafic routier jusqu'à sa saturation; et donc augmentation du bouchon de l'arrivée sur Nantes (comment pourra-t-il être traité sans doubler le pont de Cheviré?);
étalement du péri-urbain nantais vers Pornic (avec comme conséquence secondaire l'augmentation du foncier le long de cet axe);
destruction de nouvelles terres agricoles;
création ou agrandissement de zones commerciales et/ou industrialo-artisanales au plus près de cet axe renforcé.
Si un doublement des voies entre Port Saint Père et Bouaye peut s'entendre pour éliminer les ralentissements importants sur cette portion, son doublement jusqu'à Pornic est un non-sens environnemental et sociétal. Il est dommage que l'argent qui devra être investi dans ce projet ne le soit pas, en lien avec la Région, dans une réelle modernisation de la voie ferrée avec un doublement de la ligne Pornic-Nantes (au moins en partie pour permettre les croisements de trains) afin de favoriser le fréquençage.
Les conséquences d'une mise en 2*2 voies sur l'ensemble du parcours sont connues de longue date :
augmentation du trafic routier jusqu'à sa saturation; et donc augmentation du bouchon de l'arrivée sur Nantes (comment pourra-t-il être traité sans doubler le pont de Cheviré?);
étalement du péri-urbain nantais vers Pornic (avec comme conséquence secondaire l'augmentation du foncier le long de cet axe);
destruction de nouvelles terres agricoles;
création ou agrandissement de zones commerciales et/ou industrialo-artisanales au plus près de cet axe renforcé.
Si un doublement des voies entre Port Saint Père et Bouaye peut s'entendre pour éliminer les ralentissements importants sur cette portion, son doublement jusqu'à Pornic est un non-sens environnemental et sociétal. Il est dommage que l'argent qui devra être investi dans ce projet ne le soit pas, en lien avec la Région, dans une réelle modernisation de la voie ferrée avec un doublement de la ligne Pornic-Nantes (au moins en partie pour permettre les croisements de trains) afin de favoriser le fréquençage.
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