Nantes-Pornic : quelle route pour demain ?
#nantes-pornic Du 21 septembre au 4 novembre 2020, informez-vous et donnez votre avis !
Mettez nous de la place pour des vélos
Si les études montrent qu'un doublement de l'axe est nécessaire, elles occultent globalement la place du vélo dans ces itinéraires proches entre métropole et villes principales, mais également dans ces inter-distances entre communes de ce secteur du département.
Ah si, on parle de la Loire à vélo et des quelques principes d'aménagements prévus en parallèle sur les routes secondaires... et à venir un jour.
La Loire à vélo est un itinéraire touristique, sympa, mais qui ne passe par à Arthon en Retz ou à Port saint père. Les routes secondaires restent des routes secondaires et les aménagements ne se traduisent quasi jamais par une voie séparée de la route et donc sécurisante.
La Loire à vélo est un itinéraire touristique, sympa, mais qui ne passe par à Arthon en Retz ou à Port saint père. Les routes secondaires restent des routes secondaires et les aménagements ne se traduisent quasi jamais par une voie séparée de la route et donc sécurisante.
Parlons des connexions entre les villes qui ponctuent cet axe, depuis Nantes et jusqu'à Pornic, et qui permettraient, si les aménagements sont de vrais aménagements (larges, confortables, directs, fluides, pas entrecoupés), de faciliter - et donc d'encourager - à emprunter ces itinéraires à vélo, et de permettre à tout le monde de profiter de ce projet.
"Faciliter" car c'est quand même plus sympa d'être éloigné d'une bagnole ou d'un camion qui vous frôle à 80km/h (d'ailleurs aucun vélo n'emprunte cette route, sauf quelques rares égarés qui circulent sur l'accotement) ; et qu'à l'heure où on voit les transformations dans les villes, il n'y a aucunes raisons que les villes moins "urbaines" ou la campagne ne se mettent pas à leurs tours à accompagner ces évolutions... Regardons chez le voisin modèle hollandais : se déplacer à vélo est synonyme d'utiliser sa propre voie, pas d'être relégué sur une bande cyclable ou un circuit qui n'existe que sur une carte mais qui dans les faits ne bénéficie pas d'aménagements à la hauteur. C'est bien simple : on peut traverser tout un pays à vélo sans jamais rouler sur une route pour automobile !
"Pour tout le monde" car le doublement d'une voie est réservée à celles et ceux qui ont le permis de conduire et une voiture. Qu'en est-il de l'ado qui veut aller sur la côte ou voir ses potes dans la ville d'à côté, ou participer à un match de foot ? Qu'en est-il de celle qui n'a pas les moyens de se payer une voiture car elle préfère se consacrer à la qualité de son logement et parce qu'elle n'a pas besoin d'un véhicule motorisé dans son quotidien ? Qu'en est-il du septuagénaire sportif dans l'âme mais aux articulations fatiguées, qui se dit qu'avec son vélo à assistance électrique il n'aura aucun mal à gagner les villes et leurs centres (Nantes ou Pornic) pour profiter de ce qu'elles offrent. Avec des machines qui vous font aller jusqu'à 25km/h et une autonomie croissante, on peut gagner l'une ou l'autre sans aucun problème.
"Faciliter" car c'est quand même plus sympa d'être éloigné d'une bagnole ou d'un camion qui vous frôle à 80km/h (d'ailleurs aucun vélo n'emprunte cette route, sauf quelques rares égarés qui circulent sur l'accotement) ; et qu'à l'heure où on voit les transformations dans les villes, il n'y a aucunes raisons que les villes moins "urbaines" ou la campagne ne se mettent pas à leurs tours à accompagner ces évolutions... Regardons chez le voisin modèle hollandais : se déplacer à vélo est synonyme d'utiliser sa propre voie, pas d'être relégué sur une bande cyclable ou un circuit qui n'existe que sur une carte mais qui dans les faits ne bénéficie pas d'aménagements à la hauteur. C'est bien simple : on peut traverser tout un pays à vélo sans jamais rouler sur une route pour automobile !
"Pour tout le monde" car le doublement d'une voie est réservée à celles et ceux qui ont le permis de conduire et une voiture. Qu'en est-il de l'ado qui veut aller sur la côte ou voir ses potes dans la ville d'à côté, ou participer à un match de foot ? Qu'en est-il de celle qui n'a pas les moyens de se payer une voiture car elle préfère se consacrer à la qualité de son logement et parce qu'elle n'a pas besoin d'un véhicule motorisé dans son quotidien ? Qu'en est-il du septuagénaire sportif dans l'âme mais aux articulations fatiguées, qui se dit qu'avec son vélo à assistance électrique il n'aura aucun mal à gagner les villes et leurs centres (Nantes ou Pornic) pour profiter de ce qu'elles offrent. Avec des machines qui vous font aller jusqu'à 25km/h et une autonomie croissante, on peut gagner l'une ou l'autre sans aucun problème.
Cela pour permettre aussi un développement équilibré de cette agglomération de Pornic qui gagne chaque année en habitants de tous les âges, et pas uniquement des travailleurs.
J'habite à une extrémité de cet axe (Nantes ou Pornic, peu importe au final) et il m'arrive de travailler à l'autre extrémité, ou dans une des villes qui ponctuent cet axe. Et donc d'emprunter cette route avec ma voiture, la plupart du temps seul. Finalement elle est dangereuse parce qu'on perd du temps quand on arrive sur ces villes aux entrées congestionnées, et qu'on veut rattraper ce temps sur la route.
Je ne crois pas à la solution ferroviaire pour accompagner seule nos "mutations" dans nos moyens de déplacement. C'est une solution en plus.
Je ne crois pas à un projet routier dont la nécessité est avérée pour toute les raisons avancées dans les différentes études et à l'impact relativement lourd sur l'environnement (et en particulier les milieux fragiles nombreux en Loire Atlantique), qui en 2020 reste uniquement concentré sur un moyen de déplacement et qui écarte beaucoup de personne de son usage.
Je ne crois pas que l'argument financier, technique et/ou administratif d'une piste cyclable en plus à se payer soit une épreuve insurmontable à l'échelle de cet aménagement routier : tant pis si au début il n'y a que très peu de vélo ou que ce sont des scooters qui emprunte ces généreux aménagement cyclables : ils seront toujours là 10 ans, 20 ans après leur inauguration. A l'inverse, comment réaliser de tels aménagement une fois le nouvel axe livré, réceptionné et en service ?
Je ne crois pas à un projet routier dont la nécessité est avérée pour toute les raisons avancées dans les différentes études et à l'impact relativement lourd sur l'environnement (et en particulier les milieux fragiles nombreux en Loire Atlantique), qui en 2020 reste uniquement concentré sur un moyen de déplacement et qui écarte beaucoup de personne de son usage.
Je ne crois pas que l'argument financier, technique et/ou administratif d'une piste cyclable en plus à se payer soit une épreuve insurmontable à l'échelle de cet aménagement routier : tant pis si au début il n'y a que très peu de vélo ou que ce sont des scooters qui emprunte ces généreux aménagement cyclables : ils seront toujours là 10 ans, 20 ans après leur inauguration. A l'inverse, comment réaliser de tels aménagement une fois le nouvel axe livré, réceptionné et en service ?
Bref, vous l'aurez compris, j'ai envie de me dire - et je pense que je ne suis pas le seul - que de plus en plus je pourrais me rendre partout à vélo, que mes enfants pourront se rendre partout à vélo en toute sécurité, et que finalement doubler la voie ne se résumera pas à doubler le trafic routier, nous laisser ainsi enfermer dans un modèle de déplacement mono-orienté et obsolète.
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