Nantes-Pornic : quelle route pour demain ?
#nantes-pornic Du 21 septembre au 4 novembre 2020, informez-vous et donnez votre avis !
Contribution après la réunion publique du 3 novembre
Les grandes questions sur ces consultations sont : les décisions ne sont-elles pas déjà prises ? A quoi sert la consultation ?
Les garants nous ont affirmés leur intérêt et la prise en compte effective des avis. Ils sont dans leur rôle. Et jusqu’à ce jour j’ai effectivement vu un débat ouvert où chacun exprimait ses avis et ses arguments et était écouté.
Il n’en a pas été de même hier soir. M. Grosvalet - Président du Département, instance qui doit en dernier ressort décider - au lieu d’entendre les avis et arguments et de répondre objectivement aux questions n’a eu de cesse de défendre l’option de la mise en totalité en 2x2 voies. J’ai retenu de ses interventions que la mise en 2x2 voies résoudrait :
- la sécurité : le taux d’accidents sur les 2x2 voies du département étant 2,5 fois celui des routes à 2 voies contredit cette affirmation même si la comparaison est soumise à des biais. Des mesures ponctuelles sont moins chères et plus efficaces.
- La fluidité : certes des mesures ponctuelles limitent les vitesses, pas obligatoirement la fluidité, mais le défi actuel est-il d’améliorer la fluidité de la circulation automobile au risque de l’accroître ? Il réfute ce risque en affirmant que les déplacements sont liés uniquement à des causes et pas aux moyens. C’est faire peu de cas des nombreuses études qui ont montrées que les aménagements routiers nouveaux étaient des « aspirateurs à voiture ». Et notamment, l’existence d’une 2x2 voies sera de nature à influer sur les choix des lieux de domiciles et de travail des 17 000 habitants supplémentaires par an en Loire-Atlantique.
- L’environnement : mais il n’apparaît pas comme un paramètre de décision mais seulement une variable d’ajustement. On se contentera de minimiser et de compenser, nouvelle « tarte à la crème » qui justifie les destructions de milieux naturels mais qui est loin de montrer son efficacité, voir les rapports du Commissariat Général du Développement Durable (CGDD). Et pourtant la lutte pour limiter le changement climatique en cours et la perte de biodiversité constitue le plus grand défi que l’humanité a eu à affronter. A ce titre il devrait être placé en priorité de toute décision.
Les garants nous ont affirmés leur intérêt et la prise en compte effective des avis. Ils sont dans leur rôle. Et jusqu’à ce jour j’ai effectivement vu un débat ouvert où chacun exprimait ses avis et ses arguments et était écouté.
Il n’en a pas été de même hier soir. M. Grosvalet - Président du Département, instance qui doit en dernier ressort décider - au lieu d’entendre les avis et arguments et de répondre objectivement aux questions n’a eu de cesse de défendre l’option de la mise en totalité en 2x2 voies. J’ai retenu de ses interventions que la mise en 2x2 voies résoudrait :
- la sécurité : le taux d’accidents sur les 2x2 voies du département étant 2,5 fois celui des routes à 2 voies contredit cette affirmation même si la comparaison est soumise à des biais. Des mesures ponctuelles sont moins chères et plus efficaces.
- La fluidité : certes des mesures ponctuelles limitent les vitesses, pas obligatoirement la fluidité, mais le défi actuel est-il d’améliorer la fluidité de la circulation automobile au risque de l’accroître ? Il réfute ce risque en affirmant que les déplacements sont liés uniquement à des causes et pas aux moyens. C’est faire peu de cas des nombreuses études qui ont montrées que les aménagements routiers nouveaux étaient des « aspirateurs à voiture ». Et notamment, l’existence d’une 2x2 voies sera de nature à influer sur les choix des lieux de domiciles et de travail des 17 000 habitants supplémentaires par an en Loire-Atlantique.
- L’environnement : mais il n’apparaît pas comme un paramètre de décision mais seulement une variable d’ajustement. On se contentera de minimiser et de compenser, nouvelle « tarte à la crème » qui justifie les destructions de milieux naturels mais qui est loin de montrer son efficacité, voir les rapports du Commissariat Général du Développement Durable (CGDD). Et pourtant la lutte pour limiter le changement climatique en cours et la perte de biodiversité constitue le plus grand défi que l’humanité a eu à affronter. A ce titre il devrait être placé en priorité de toute décision.
En ce qui concerne les embouteillages qui se produisent aux deux extrémités de Nantes et Pornic des solutions sont envisagées mais sans garanties d’efficacité.
-La mise en place d’une voie réservée aux cars, taxis et covoiturage – en fait voitures avec au moins un passager en plus du conducteur – est de nature à réduire les embouteillages journaliers liés au travail, mais sans doute pas à ceux des « retours de plage » qui sont pour l’essentiel en famille ou entre amis et qui s’agglutineront sur la voie réservée ! Elle mérite toutefois d’être essayée au plus vite et notamment, pour juger de ces effets, avant toute décision sur l’ensemble de Nantes-Pornic.
-L’arrivée sur Pornic est plus problématique. Les véhicules qui arrivent là vont à Pornic ou au nord de Pornic. Ceux qui se dirigent vers le sud, La Bernerie et au-delà quittent la RD751 bien avant. Or 4 des 5 scénarios présentés conduisent à un raccordement à la route bleue au sud de Pornic avec deux inconvénients majeurs :
. ils entraînent un allongement des parcours et donc d’émissions de GES ;
. ils ne résolvent pas les embouteillages réguliers en sortie de la route bleue vers la mer, notamment à la sortie vers La Plaine et Préfailles.
Et on peut ajouter le risque de former un nouveau lieu d’embouteillage à la liaison avec la route bleue.
-La mise en place d’une voie réservée aux cars, taxis et covoiturage – en fait voitures avec au moins un passager en plus du conducteur – est de nature à réduire les embouteillages journaliers liés au travail, mais sans doute pas à ceux des « retours de plage » qui sont pour l’essentiel en famille ou entre amis et qui s’agglutineront sur la voie réservée ! Elle mérite toutefois d’être essayée au plus vite et notamment, pour juger de ces effets, avant toute décision sur l’ensemble de Nantes-Pornic.
-L’arrivée sur Pornic est plus problématique. Les véhicules qui arrivent là vont à Pornic ou au nord de Pornic. Ceux qui se dirigent vers le sud, La Bernerie et au-delà quittent la RD751 bien avant. Or 4 des 5 scénarios présentés conduisent à un raccordement à la route bleue au sud de Pornic avec deux inconvénients majeurs :
. ils entraînent un allongement des parcours et donc d’émissions de GES ;
. ils ne résolvent pas les embouteillages réguliers en sortie de la route bleue vers la mer, notamment à la sortie vers La Plaine et Préfailles.
Et on peut ajouter le risque de former un nouveau lieu d’embouteillage à la liaison avec la route bleue.
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