Nantes-Pornic : quelle route pour demain ?
#nantes-pornic Du 21 septembre au 4 novembre 2020, informez-vous et donnez votre avis !
Le projet de 4 voies Nantes-Pornic en contradiction avec l’effondrement de la biodiversité et le dérèglement climatique
Après avoir assisté à 2 réunions et un atelier, notre ressenti est que le projet ne semble pas opportun pour un certain nombre de personnes qui se sont venues aux réunions. Prendre le temps de la réflexion pour rechercher une véritable alternative est la meilleure solution.
1) Le but du projet est de sécuriser les 23 km restants or des aménagements intéressants ont été faits avec un rond point à Port st Père et la double ligne blanche, il reste des choses à faire comme des zones de rabattement à intervalles réguliers pour que les véhicules lents laissent passer les voitures. Toutefois, la sécurisation de cet axe ne nécessite pas un passage à 4 voies.
Cette 2x2 voies engendrera plus de gaz à effets de serre car la vitesse autorisée augmentera, davantage de bruit pour les riverains, plus de dépense de gazole pour les agriculteurs qui ont leurs terres des 2 côtés de la route actuelle. Sur le long terme, cela ne résoudra pas les embouteillages en arrivant au périphérique Nantais ou sur la côte à Pornic, ils augmenteront quelques années après (effet induit). D’autre part, un expert nous a présenté une étude montrant les effets indirects d’une 4 voies : des zones d’activité et des zones d’habitat se développent en parallèle. La mise en place d’un tel itinéraire ne faisant à priori que déplacer le problème d’engorgement, nous souhaiterions savoir si parmi les alternatives étudiées une simple résorption des points noirs a été envisagée plutôt qu’une 2X2 ?
Autre problème, cette voie rapide fera augmenter le tourisme de masse sur la côte à Pornic ou Préfailles, ce sont des milieux fragiles où la surfréquentation entraîne des dommages irréversibles à la flore et la faune (pour infol un parking mis en service à Préfailles a été réalisé sur un site qui abritait une Orchidée protégée).
2) Le second point important est la consommation d’espaces agricoles et naturels. Le Département s’est engagé sur le Zéro artificialisation d’où la contradiction avec ce projet routier comment cette politique va t’elle s’appliquer concrètement à ce projet ?
Le doublement de le la déviation de Chaumes-en-Retz est dans les cartons : enquête publique en 2021, DUP et mise en service en 2024. Or la ZNIEFF de type 1 (pelouses résiduelles calcaires d’Arthon-Chéméré N° 520006635) chevauche la route actuelle en 2 endroits ce qui signifie que les enjeux floristiques et faunistique sont forts, les plantes calcicoles sont très rares en Loire-Atlantique. Au nord de la déviation, nous avons trouvé le Carex liparocarpos, espèce protégée uniquement présente à Chaumes-en-Retz dans le département. Le Lupin réticulé protégé a lui été observé au sud de la déviation. Les plantes calcicoles ont trouvé refuge dans cet espace au nord de la route actuelle, dans plusieurs endroits, nous avons observé des pelouses sur sables calcaires : Habitat très rare en 44 et en Pays de la Loire avec comme espèces Hippocrepis comosa, Anthyllis vulneraria, Thesium humifusum etc ainsi que des Orchidées abondantes : l’Ophrys abeille et l’Orchis pyramidal.
L’effondrement de la biodiversité est une réalité : détruire la flore et la faune de la partie nord de la déviation est inacceptable nécessite la déclinaison de la démarche « éviter, réduire, compenser », y a-t-il eu une étude globale de recherche alternative ? Une mise en commun avec les autres collectivités qui interviennent en matière de transport : la Région et la SNCF au sujet de la ligne ferroviaire Nantes Pornic, l’agglomération Nantaise au sujet de la desserte de Nantes Atlantique en utilisant la voie ferrée proche, une meilleure organisation de l’offre de co-voiturage à l’échelle départementale avec l’ensemble des opérateurs à l’image de l’outil développé autour de l’agglomération nantaise avec l’outil « Klaxit » qui conjugue co-voiturage et transports en communs?
Nous demandons donc que le tronçon de la déviation de Chaumes-en-retz soit préservé car il est parfaitement sécurisé : il n’y a pas de carrefour pour traverser la route (d’ailleurs aucun accident n’a eu lieu à cet endroit)
Une question : en l’absence d’évitement et de réduction d’impact, comment se traduira la mise en œuvre du principe de zéro artificialisation nette à l’échelle du projet ?
Nous profitons de cette consultation pour demander que la zone nord de la déviation ne soit plus gérée en girobroyage qui enrichit le sol et fait perdre la diversité du vivant.
Pour Bretagne Vivante
1) Le but du projet est de sécuriser les 23 km restants or des aménagements intéressants ont été faits avec un rond point à Port st Père et la double ligne blanche, il reste des choses à faire comme des zones de rabattement à intervalles réguliers pour que les véhicules lents laissent passer les voitures. Toutefois, la sécurisation de cet axe ne nécessite pas un passage à 4 voies.
Cette 2x2 voies engendrera plus de gaz à effets de serre car la vitesse autorisée augmentera, davantage de bruit pour les riverains, plus de dépense de gazole pour les agriculteurs qui ont leurs terres des 2 côtés de la route actuelle. Sur le long terme, cela ne résoudra pas les embouteillages en arrivant au périphérique Nantais ou sur la côte à Pornic, ils augmenteront quelques années après (effet induit). D’autre part, un expert nous a présenté une étude montrant les effets indirects d’une 4 voies : des zones d’activité et des zones d’habitat se développent en parallèle. La mise en place d’un tel itinéraire ne faisant à priori que déplacer le problème d’engorgement, nous souhaiterions savoir si parmi les alternatives étudiées une simple résorption des points noirs a été envisagée plutôt qu’une 2X2 ?
Autre problème, cette voie rapide fera augmenter le tourisme de masse sur la côte à Pornic ou Préfailles, ce sont des milieux fragiles où la surfréquentation entraîne des dommages irréversibles à la flore et la faune (pour infol un parking mis en service à Préfailles a été réalisé sur un site qui abritait une Orchidée protégée).
2) Le second point important est la consommation d’espaces agricoles et naturels. Le Département s’est engagé sur le Zéro artificialisation d’où la contradiction avec ce projet routier comment cette politique va t’elle s’appliquer concrètement à ce projet ?
Le doublement de le la déviation de Chaumes-en-Retz est dans les cartons : enquête publique en 2021, DUP et mise en service en 2024. Or la ZNIEFF de type 1 (pelouses résiduelles calcaires d’Arthon-Chéméré N° 520006635) chevauche la route actuelle en 2 endroits ce qui signifie que les enjeux floristiques et faunistique sont forts, les plantes calcicoles sont très rares en Loire-Atlantique. Au nord de la déviation, nous avons trouvé le Carex liparocarpos, espèce protégée uniquement présente à Chaumes-en-Retz dans le département. Le Lupin réticulé protégé a lui été observé au sud de la déviation. Les plantes calcicoles ont trouvé refuge dans cet espace au nord de la route actuelle, dans plusieurs endroits, nous avons observé des pelouses sur sables calcaires : Habitat très rare en 44 et en Pays de la Loire avec comme espèces Hippocrepis comosa, Anthyllis vulneraria, Thesium humifusum etc ainsi que des Orchidées abondantes : l’Ophrys abeille et l’Orchis pyramidal.
L’effondrement de la biodiversité est une réalité : détruire la flore et la faune de la partie nord de la déviation est inacceptable nécessite la déclinaison de la démarche « éviter, réduire, compenser », y a-t-il eu une étude globale de recherche alternative ? Une mise en commun avec les autres collectivités qui interviennent en matière de transport : la Région et la SNCF au sujet de la ligne ferroviaire Nantes Pornic, l’agglomération Nantaise au sujet de la desserte de Nantes Atlantique en utilisant la voie ferrée proche, une meilleure organisation de l’offre de co-voiturage à l’échelle départementale avec l’ensemble des opérateurs à l’image de l’outil développé autour de l’agglomération nantaise avec l’outil « Klaxit » qui conjugue co-voiturage et transports en communs?
Nous demandons donc que le tronçon de la déviation de Chaumes-en-retz soit préservé car il est parfaitement sécurisé : il n’y a pas de carrefour pour traverser la route (d’ailleurs aucun accident n’a eu lieu à cet endroit)
Une question : en l’absence d’évitement et de réduction d’impact, comment se traduira la mise en œuvre du principe de zéro artificialisation nette à l’échelle du projet ?
Nous profitons de cette consultation pour demander que la zone nord de la déviation ne soit plus gérée en girobroyage qui enrichit le sol et fait perdre la diversité du vivant.
Pour Bretagne Vivante
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