Concertation sur le doublement de la déviation de Chaumes-en-Retz - route Nantes-Pornic
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Données de l'étude acoustique : campagne de mesure complémentaire le week-end et sur période affluence printemps-été
L'étude acoustique, effectuée par le bureau d'étude SCE, est intéressante à lire : les données sont transparentes, accessibles en compréhension et détaillées, je remercie de sa publication. Les participants à la réunion publique d'hier soir, 31 mars, seront ravis d'en apprendre plus sur les mesures et les dispositifs prévus.
Toutefois, hier soir, j'ai entendu les propos d'une participante (sans la mentionner) indiquant que lors de la déviation les études avaient été, selon elle, réalisées un mardi sur le temps du midi.
Qu'en est-il de cette étude en 2019 ? Nous y apprenons qu'elles ont été faites, un mois de novembre 2019, un lundi et un mardi par campagne avec "huit mesures de pression acoustique (deux d’une durée de 24h et six prélèvements d’une durée de 2h)" sans préciser le créneau concerné (le même, différent?) par la campagne de 2h.
Il semble censé de penser, peut-être sans argument scientifique valable, par un citoyen lambda non-ingénieur sonore, qu'une campagne de mesure le samedi et/ou le dimanche, aux horaires chargées de trafic de retour (et d'aller) vers le littoral, mais également sur une période plus favorable aux balades (printemps-été) puisse influer sur la mesure acoustique, les niveaux sonores relevés et en conséquence les protections sonores recommandées à installer.
Pourriez-vous ainsi nous donner votre avis en retour de contribution, et envisager peut-être une campagne de mesure complémentaire, plus large, pour rassurer le voisinage de la route sur cet aspect ? Comme évoqué hier soir, en réunion, merci également de diffuser le schéma des modèles type des protections, comme ceux que nous pouvons voir actuellement installées sur la déviation de Port St Père en cours de travaux à l'échangeur de Bouaye, afin d'informer au mieux les questionnements des habitants de Chaumes en Retz (question technique soulevée hier soir).
Réponse :
Voici la réponse du Département :
Merci de l’intérêt que vous portez au projet.
La réalisation des études de bruit des projets routiers est encadrée par la réglementation qui a été respectée par les bureaux d’études mandatés par le Département.
La modélisation sonore du projet est effectivement calée à partir de mesures de bruit effectuées sur site en façade de logements suivant la norme Norme NF S31-085. Pour des groupes représentatifs de logements, une mesure de bruit est réalisée pour un logement sur une période de 24 h et peut être complétée par des mesures simultanées de 2 h sur des logements avoisinants afin de parfaire la modélisation du site.
Pendant la période de mesurage du bruit, le trafic routier est comptabilisé sur une semaine pour être comparé à la moyenne journalière annuelle sur l’itinéraire. Comme le prévoit la réglementation, les mesures de bruit sont ensuite recalées sur cette moyenne journalière annuelle.
Les niveaux de bruit émis par une infrastructure routière sont donc estimés par rapport à une moyenne journalière annuelle du trafic qui inclut donc des périodes d’affluence et également des périodes creuses.
Les logiciels de modélisation du bruit routier intègrent également des corrections par rapport aux conditions météorologiques du jour des mesures de manière à ne pas minimiser le bruit routier émis.
La réglementation sur le bruit prévoit enfin des niveaux sonores maximaux admissibles générés par un aménagement routier en distinguant la période diurne 6h00 – 22h00 et la période nocturne 22h00 – 6h00. Au-delà de ces seuils, le maître d’ouvrage de l’infrastructure est tenu de limiter le bruit émis par son projet par création de protections spécifiques (écrans ou merlons de terre).
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