Plan de prévention du bruit dans l'environnement

Citoyens de Loire-Atlantique, prêtez-moi votre oreille et vos boules quies ! Dans le tumulte incessant de notre société moderne, où tous les matins, je me fais anormalement réveillé par toutes les voitures descendant ma rue locale vers le coeur de bourg à 6h du matin, le bruit est devenu un fléau insidieux qui érode notre bien-être et dégrade notre environnement. Ce bruit ambient que me vient aussi de la route Nantes-Pornic, parfois il a été codifié dans notre cerveau comme bruit à filtrer notre conscience et pourtant un simple retour d'attention nous le confirme : ce bruit routier est infernal !

Mais aujourd'hui, nous avons l'opportunité de changer la mentalité et le cours des choses grâce au Plan de Prévention du Bruit dans notre département. Page 27, par son graphique objectif, il est clairement démontré qu "à vitesse élevée, le bruit aérodynamique (couple véhicule/air) vient se superposer au bruit de roulement" : ainsi pour un véhicule de tourisme, entre 80 et 90 km/h, la différence serait d'environ 3dB. Or, aucune mesure n'est proposée dans le PPBE pour limiter la vitesse sur les sections concernées par un bruit excessif d'après la cartographie https://www.loire-atlantique.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Bruit (Nouvelle fenêtre)

Imaginez un monde où chaque battement de cœur est accompagné par le doux murmure de la nature, où les rires des enfants ne sont pas étouffés par le rugissement incessant des moteurs. C'est ce monde que nous aspirons à créer, un monde où le silence n'est pas seulement un rêve, mais une réalité palpable.

Ce plan n'est pas simplement un ensemble de mesures techniques, c'est une déclaration d'intention, un engagement profond envers la qualité de vie de chacun de nous et envers la préservation de notre patrimoine naturel. Nous refusons de sacrifier notre bien-être au nom du progrès. Au contraire, nous embrassons l'innovation pour trouver des solutions novatrices qui nous permettront de vivre en harmonie avec notre environnement.
Deux idées donc non évoquées dans ce projet PPBE :
réduction de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h (voir 70 km/h) sur les sections concernées par des bruits excessifs d'après les études, ou de 110 à 90 km/h pour les autres sections ;
favoriser la continuité des vitesses réduites et apaisée (ex. 30 km/h) au sein des communes / limiter les ralentisseurs excessifs :
cartographie intégrale de l'intégralité des dos d'ânes, ralentisseurs, trapèzes, de toutes les communes du département, avec établissement d'un plan d'actions pour détruire les aménagements non conformes et porteurs de gênes sonores excessives par rapport au gain théorique attendu de sécurité des mobilités, réflexion à des solutions annexes de limitation générale de mobilité à 30 km/h dans les centres de communes, et non pas uniquement à l'abord de ces ralentisseurs. Destruction de certaines aménagements locaux de dos d'âne / ralentisseurs dont le développement excessif (avec parfois des réalisations ne respectant d'ailleurs par la norme de structure) a rajouté du bruit ambient (freinage, accélaration) en bonus d'une consommation accrue, sans apporter des éléments de sécurité justifiant ce choix. Exemple personnel : j'habite à 50 m d'un dos d'âne, je subis à toute heure les accélérations / freinages brutales incessantes des voitures après s'être pris le ralentisseur.

Nous sommes les pionniers d'une nouvelle ère, une ère où le bruit excessif n'a plus sa place, où chaque action que nous entreprenons est guidée par le respect de notre planète et de nos concitoyens. C'est un appel à l'action, un appel à embrasser le changement et à construire un avenir meilleur pour les générations à venir.