Bois de la Desnerie à la Chapelle-sur-Erdre : comment concilier ouverture au public et préservation ?
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Entretien des chemins
Bonjour, Depuis 1997 je fréquente à pied le bois de la Desnerie, ai constaté depuis les années 2005-10 la dégradation de son sous-bois, depuis que les vélos de + en + nombreux ont rendu en hiver certains chemins impraticables à pied. Il faut laisser la nature entretenir son sous-bois. Elle sait le faire chaque année de façon durable bien mieux que nous. Pour leur entretien naturel, ayons le courage d'interdire ces chemins aux vélos entre le 1er nov et le 1er mai. Ayons ce courage ! A bientôt.
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Conversation avec Douillard
Bonjour
Je parcours les montagnes françaises depuis plus de 40 ans et ce que je constate avec amertume et désolation, c’est " l’appropriation forcenée " de ces milieux par ce qu’il est convenu d’appeler : des sportifs à vélos en tous genres. Je vous laisse imaginer dans quel état ces personnes ( très souvent des groupes d’associations) dégradent les sentiers qui deviennent de véritables rigoles où la pluie finit d’en faire de véritables tranchées.
Il en va de même pour l’ensemble des sentiers et itinéraires qui composent le territoire des Pays de la Loire, pour circonscrire mon propos.
S’agissant du bois de la Desnerie qui est un Espace Naturel Sensible donc fragile, c’est bien la pratique répétée de certaines activités dites " sportives " qui sont majoritairement à l’origine de la dégradation importante de ce site. Pour beaucoup de ces personnes, la nature est seulement un terrain de jeux, un support comme un autre où ils peuvent " se défoncer ", se " tirer la bourre " et j’en passe .....
Lorsque vous avez le malheur de leur dire ou rappeler ce que leurs comportements déviants engendrent pour le milieu et les personnes qui ne font pas comme eux, c’est généralement " un doigt d’honneur " qui se présente à vous.
En la matière, on peut continuer à penser que l’éducation pourrait ou devrait corriger ce type de comportement mais cette démarche pédagogique a déjà initiée sur certains massifs montagneux, mais sans succès ( arrachages ou destructions de la signalétique qui organisent certains parcours ...).
Dans les Pays-Bas où la notion de préservation de la nature est totalement intégrée, des " brigades vertes " sont présentes sur des sites où l’exercice pédagogique est aussi assorti de sanctions lorsque la gravité du comportement ne laisse pas le choix.
Pour le bois de la Desnerie et pour de bonnes raisons qui s’imposent à nous, il faut avoir le courage de dire et d’écrire que certaines populations n’ont pas leur place sur ce site. A moins qu’un ensemble de moyens soit mis en œuvre pour organiser et garantir la restauration et la protection de ce site. Ensuite, on pourra parler de préservation ....
Pour la note comique, je ne sais plus qui a dit que : « Si vous permettez à un être humain d’aller plus vite que la vitesse de son pas, vous prenez le grand risque d’en faire un imbécile ».
Cordialement
Douillard Guy
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