Concertation sur le doublement de la déviation de Chaumes-en-Retz - route Nantes-Pornic
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Avis sur le projet 2x2 voies Nantes-Pornic
Le Département a relancé une concertation sur la mise en 2x2 voies des tronçons actuellement en voies double sens. Il s’agit à mon sens de poursuivre un rêve du 20ième siècle dont le logiciel doit être changé profondément, et pas seulement sur les contours comme le projet présenté.
Sécurité
Cette route à présentée des taux d’accidents graves élevés. Mais les mesures mises en place et les aménagements réalisés – bravo au Département – ont considérablement réduit ce taux, et la mise en 2x2 voies ne se justifie plus, même si des aménagements légers sont encore envisageables.
Temps de parcours
Le gain de temps de 2 à 3 min. hors périodes chargées, ne justifie pas les investissements. En périodes chargées, les automobilistes n’arriveront que plus vite sur les bouchons qui se produisent aux entrées de Nantes et Pornic.
Coté Nantes, on peut espérer que la mise en place d’une voie réservée aux TC et covoiturage réduise les bouchons, mais elle ne les résorbera pas. Cette réduction risque même d’inciter des utilisateurs à reprendre leur voiture !
Coté Pornic, plusieurs projets de déviation pour ce raccorder à la route bleue sont présentés. Ils concernent tous des raccordements au sud de Pornic, or lors des bouchons les automobilistes se rendant vers le sud utilisent déjà les routes secondaires évitant Pornic. Quant aux automobilistes se dirigeant vers le nord, ces aménagements ne feront qu’allonger leur parcours et donc leur consommation. Et pour ceux se dirigeant vers la pointe, ils n’échapperont aux bouchons qui se forment sur la route bleue à la sortie vers Préfailles et La Plaine-sur-mer.
Augmentation prévue des populations
La priorité aujourd’hui n’est pas d’offrir aux futurs habitants des conditions pour utiliser toujours plus leurs voitures, mais un panel de mobilités douces. Investir sur le réseau routier, sauf entretien et mise en sécurité, c’est inciter ces futurs habitants à utiliser la voiture aux détriments des autres moyens de mobilités.
Consommation énergétique
La surconsommation entre 80 km/h et 110 km/h, est de l’ordre de 15% pour un véhicule thermique, et 40% pour un véhicule électrique. A cette surconsommation il faut ajouter la consommation pour la réalisation des travaux et la surconsommation pour l’exploitation et l’entretien d’une 2x2 voies, plus importantes pour une route double sens.
Impacts sur les milieux et séquence ERC
Je ne reviendrais pas sur les impacts rappelés par des naturalistes beaucoup plus compétent(e)s que moi, qui sont importants et notamment sur la déviation de Chaumes-en-retz, je veux seulement souligner le principe de la séquence ERC.
. Eviter, ce n’est pas seulement choisir entre différentes variantes de tracé, mais ce poser la question de l’intérêt du projet. Doit-il est réalisé ou abandonné ? Les éléments ci-dessus démontrent que l’abandon, avec quelques mesures ponctuelles sur le réseau existant, reste la meilleure solution.
. Réduire, les études d’impacts préciseront mieux les mesures de réductions à prendre, mais nous savons que certaines ne pourront être réduites et imposeront une compensation.
. Compensation, c’est notamment le cas de la déviation de Chaumes-en-Retz qui constitue une pelouse calcaire d’intérêt départemental. La compensation doit répondre à des règles très précises sur les caractéristiques des milieux et leur localisation. Comment compenser un milieu qui est quasi-unique dans le département ?
Les mobilités douces
Le projet propose quelques mesures de mobilités douces mais elles restent la partie congrue du projet, alors que tous nos moyens devraient aujourd’hui être orientés vers celles-ci.
On peut aussi s’interroger sur la pertinence de transformer l’ancienne voie ferrée Ste-Pazanne-Paimboeuf en piste cyclable. La question de la remise en service de la liaison ferrée mérite d’être posée ainsi que la préservation,lors d’éventuels travaux, des milieux naturels qui longent cette voie.
Sécurité
Cette route à présentée des taux d’accidents graves élevés. Mais les mesures mises en place et les aménagements réalisés – bravo au Département – ont considérablement réduit ce taux, et la mise en 2x2 voies ne se justifie plus, même si des aménagements légers sont encore envisageables.
Temps de parcours
Le gain de temps de 2 à 3 min. hors périodes chargées, ne justifie pas les investissements. En périodes chargées, les automobilistes n’arriveront que plus vite sur les bouchons qui se produisent aux entrées de Nantes et Pornic.
Coté Nantes, on peut espérer que la mise en place d’une voie réservée aux TC et covoiturage réduise les bouchons, mais elle ne les résorbera pas. Cette réduction risque même d’inciter des utilisateurs à reprendre leur voiture !
Coté Pornic, plusieurs projets de déviation pour ce raccorder à la route bleue sont présentés. Ils concernent tous des raccordements au sud de Pornic, or lors des bouchons les automobilistes se rendant vers le sud utilisent déjà les routes secondaires évitant Pornic. Quant aux automobilistes se dirigeant vers le nord, ces aménagements ne feront qu’allonger leur parcours et donc leur consommation. Et pour ceux se dirigeant vers la pointe, ils n’échapperont aux bouchons qui se forment sur la route bleue à la sortie vers Préfailles et La Plaine-sur-mer.
Augmentation prévue des populations
La priorité aujourd’hui n’est pas d’offrir aux futurs habitants des conditions pour utiliser toujours plus leurs voitures, mais un panel de mobilités douces. Investir sur le réseau routier, sauf entretien et mise en sécurité, c’est inciter ces futurs habitants à utiliser la voiture aux détriments des autres moyens de mobilités.
Consommation énergétique
La surconsommation entre 80 km/h et 110 km/h, est de l’ordre de 15% pour un véhicule thermique, et 40% pour un véhicule électrique. A cette surconsommation il faut ajouter la consommation pour la réalisation des travaux et la surconsommation pour l’exploitation et l’entretien d’une 2x2 voies, plus importantes pour une route double sens.
Impacts sur les milieux et séquence ERC
Je ne reviendrais pas sur les impacts rappelés par des naturalistes beaucoup plus compétent(e)s que moi, qui sont importants et notamment sur la déviation de Chaumes-en-retz, je veux seulement souligner le principe de la séquence ERC.
. Eviter, ce n’est pas seulement choisir entre différentes variantes de tracé, mais ce poser la question de l’intérêt du projet. Doit-il est réalisé ou abandonné ? Les éléments ci-dessus démontrent que l’abandon, avec quelques mesures ponctuelles sur le réseau existant, reste la meilleure solution.
. Réduire, les études d’impacts préciseront mieux les mesures de réductions à prendre, mais nous savons que certaines ne pourront être réduites et imposeront une compensation.
. Compensation, c’est notamment le cas de la déviation de Chaumes-en-Retz qui constitue une pelouse calcaire d’intérêt départemental. La compensation doit répondre à des règles très précises sur les caractéristiques des milieux et leur localisation. Comment compenser un milieu qui est quasi-unique dans le département ?
Les mobilités douces
Le projet propose quelques mesures de mobilités douces mais elles restent la partie congrue du projet, alors que tous nos moyens devraient aujourd’hui être orientés vers celles-ci.
On peut aussi s’interroger sur la pertinence de transformer l’ancienne voie ferrée Ste-Pazanne-Paimboeuf en piste cyclable. La question de la remise en service de la liaison ferrée mérite d’être posée ainsi que la préservation,lors d’éventuels travaux, des milieux naturels qui longent cette voie.
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