Concertation sur le doublement de la déviation de Chaumes-en-Retz - route Nantes-Pornic
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Les abords de la déviation de Chaumes-en-Retz : un réservoir de biodiversité pour la Loire-Atlantique
Le projet de 2x2 voies sur la déviation de Chaumes-en-Retz mérite une attention particulière. Nous avions déjà émis notre opposition argumentée à ce projet lors de la première concertation. Ce secteur se situe dans un des rares terrains calcaires du département avec une flore spécifique très raréfiée actuellement sur la commune de Chaumes-en-Retz ayant pour causes l’urbanisation trop intense et les pratiques du maraîchage. La déviation chevauche la ZNIEFF de Type 1 (Bois des Iles Enchantées et pelouses calcaires résiduelles d’Arthon-Chéméré).
Depuis 25 ans la zone au nord de la déviation est devenue pour une bonne partie le refuge d’espèces rares comme le Bugle petit pin, L’Hippocrépide fer à cheval, L’Anthyllis vulnéraire, le Céraiste nain etc .On y trouve aussi des espèces de dunes comme l’Immortelle des sables et de nombreuses orchidées sauvages : L’Ophrys abeille, l’Orchis bouc, l’Orchis pyramidal. De plus une Laîche très rare protégée : la Laîche aux fruits lustrés occupe une station de 40 m2 au bord de la déviation. C’est la plus grosse population de la commune. Cette espèce protégée ne pousse que sur cette commune dans le département et est très rare en Pays de la Loire. Vu la rareté et les menaces sur cette espèce, le dossier de dérogation à la législation espèces protégées ne passera au CSRPN ni au CNPN.
Les pelouses calcaires ont été bien identifiées par SCE et l’intérêt pour le département de ce cortège floristique est bien expliqué page 29 (partie A de l’étude environnementale)
Tous ces éléments nous montrent que la 2x2 voies est un projet complètement dépassé au regard de l’effondrement de la biodiversité. SCE note par ailleurs dans ses rapports les Amphibiens, Oiseaux et Reptiles protégés sur le tracé du projet routier. Par ailleurs 31 ha de zones humides ont été identifiées (partie C). Comment pourra-t-on trouver une telle surface pour la compensation ?
L’opportunité du projet est donc remis en cause, les humains n’ont pas le droit de détruire le vivant simplement pour rouler plus rapidement. Soulignons, qu’il n’y a pas de danger particulier sur ce tronçon puisqu’une aucune voiture ne le traverse.
Une solution existe c’est de mettre en réserve la zone réservée au nord de la déviation pour favoriser la biodiversité avec une gestion de fauche avec exportation pour les parties enherbées et éradication des espèces invasives comme l’Herbe de la Pampa. Si le Département est aussi attentif à la biodiversité qu’il le dit et l’écrit, il doit prendre la décision de préserver les abords de la déviation pour les générations futures.
Dominique Chagneau Botaniste Référente départementale
et bénévole à Bretagne Vivante
EN PJ le Ceraiste nain
Depuis 25 ans la zone au nord de la déviation est devenue pour une bonne partie le refuge d’espèces rares comme le Bugle petit pin, L’Hippocrépide fer à cheval, L’Anthyllis vulnéraire, le Céraiste nain etc .On y trouve aussi des espèces de dunes comme l’Immortelle des sables et de nombreuses orchidées sauvages : L’Ophrys abeille, l’Orchis bouc, l’Orchis pyramidal. De plus une Laîche très rare protégée : la Laîche aux fruits lustrés occupe une station de 40 m2 au bord de la déviation. C’est la plus grosse population de la commune. Cette espèce protégée ne pousse que sur cette commune dans le département et est très rare en Pays de la Loire. Vu la rareté et les menaces sur cette espèce, le dossier de dérogation à la législation espèces protégées ne passera au CSRPN ni au CNPN.
Les pelouses calcaires ont été bien identifiées par SCE et l’intérêt pour le département de ce cortège floristique est bien expliqué page 29 (partie A de l’étude environnementale)
Tous ces éléments nous montrent que la 2x2 voies est un projet complètement dépassé au regard de l’effondrement de la biodiversité. SCE note par ailleurs dans ses rapports les Amphibiens, Oiseaux et Reptiles protégés sur le tracé du projet routier. Par ailleurs 31 ha de zones humides ont été identifiées (partie C). Comment pourra-t-on trouver une telle surface pour la compensation ?
L’opportunité du projet est donc remis en cause, les humains n’ont pas le droit de détruire le vivant simplement pour rouler plus rapidement. Soulignons, qu’il n’y a pas de danger particulier sur ce tronçon puisqu’une aucune voiture ne le traverse.
Une solution existe c’est de mettre en réserve la zone réservée au nord de la déviation pour favoriser la biodiversité avec une gestion de fauche avec exportation pour les parties enherbées et éradication des espèces invasives comme l’Herbe de la Pampa. Si le Département est aussi attentif à la biodiversité qu’il le dit et l’écrit, il doit prendre la décision de préserver les abords de la déviation pour les générations futures.
Dominique Chagneau Botaniste Référente départementale
et bénévole à Bretagne Vivante
EN PJ le Ceraiste nain
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