Inventons la route de demain

Et si on partageait mieux la route ?

Trois minutes pour se familiariser avec le partage de la route en Loire-Atlantique :

Plus de 5 millions de déplacements sont réalisés chaque jour en Loire-Atlantique. La voiture s’impose comme le moyen le plus utilisé (Enquête Déplacements Grand Territoire 2015, Département de Loire-Atlantique).

Les modes de déplacement au quotidien sont à 64 % l’automobile (voiture, fourgonnette…), 17 % les transports en commun, 17 % les modes actifs (vélo, marche, trottinette…), 1 % les deux-roues motorisés. Et 1 % des personnes ne se déplace pas. (Source : Enquête Ifop pour le conseil départemental de Loire-Atlantique « La route départementale d’aujourd'hui et de demain, à l’horizon 2030 », janvier 2018)

Le Département s’est engagé dans une politique particulièrement volontaire pour proposer des solutions alternatives à la voiture individuelle en faveur des modes actifs (vélo, marche…), des transports collectifs et d’une meilleure occupation du véhicule (covoiturage et stop de proximité). En effet, la voiture reste indispensable dans certains cas de figure. Il ne s’agit donc pas de la bannir mais plutôt d’encourager à partager ses trajets en favorisant le covoiturage. Ainsi, le Département met à disposition des usagers des emplacements privilégiés pour développer la pratique du stop en toute sécurité ainsi que celle du covoiturage. Il assure la gestion du site covoiturage.loire-atlantique.fr qui recense plus de 220 aires et met en relation les covoitureur·euse·s.

Par ailleurs, fin 2017, plus de 400 km d’itinéraires cyclables départementaux avaient été aménagés. Le Département entretient également les grands axes cyclables qui le traversent comme La Vélodyssée, La Loire à vélo et Vélocéan.

Dans le cadre de sa politique « La Loire-Atlantique à vélo », le Département soutient la pratique du vélo sous toutes ses formes. Ainsi, il déploie des actions de sensibilisation menées auprès des écolier·ère·s, des jeunes, des personnes en situation de handicap et de personnes allocataires de minima sociaux à l’aide d’outils pédagogiques adaptés, comme la piste d’éducation routière et des animations sportives.

De plus, le Département de Loire-Atlantique propose des appels à projets et subventionne des projets locaux pour des aménagements d’itinéraires cyclables, afin de favoriser la pratique du vélo et la marche à pied.

Des idées pour mieux partager la route ?

Donnez votre avis et partagez vos idées pour accompagner et développer les nouvelles mobilités.

Comment renforcer la sécurité sur la route en Loire-Atlantique ?

La sécurité est considérée comme l’enjeu prioritaire par tous les usagers de la route, quel que soit le mode de transport utilisé. 44 personnes ont trouvé la mort, en 2016, et près de 300 autres ont été blessées au cours d’accidents sur les routes de Loire-Atlantique.

En cause, principalement le non-respect des priorités (39 %), l’abus d’alcool (34 %), les excès de vitesse (17 %) ou divers facteurs tels que l’utilisation du portable (21 %).

Au total, 97 % des accidents sont dus aux comportements sur la route et 3 % aux infrastructures (source: observatoire national interministériel de la sécurité routière).

Le Département agit au quotidien pour renforcer la sécurité sur les routes départementales.

Il effectue des travaux réguliers de modernisation sur le réseau principal assurant les fonctions de transit et la desserte des grands pôles économiques et touristiques ainsi que sur le réseau secondaire essentiel aux déplacements quotidiens des habitant·e·s du département.

Le Département mène une politique de prévention et de sensibilisation auprès des différents usagers de la route. Il intervient en direction des écolier·ère·s, collégien·ne·s et lycéen·ne·s lors d’actions de sensibilisation à la pratique du vélo et aux comportements responsables sur les routes. De plus, la collectivité agit auprès des adultes grâce à des outils et des dispositifs d’éducation à la sécurité routière. En 2017, il a expérimenté le stage « d’alternative à la poursuite » : 59 automobilistes, en situation d’infraction routière, ont ainsi évité les poursuites en acceptant de participer à un stage de sensibilisation.

Enfin, le Département soutient financièrement des associations ou collectivités territoriales qui luttent contre l’insécurité routière et favorisent le vélo et la marche.

Lors du concours sécurité routière 2018 organisé par le Département, les collégien·ne·s ont pu s’exprimer sur les enjeux de la sécurité routière pour les différents usagers de la route :

Grand prix du concours vidéo sécurité routière attribué au collège privé Saint-Joseph de Machecoul

Prix des internautes du concours vidéo sécurité routière attribué au collège public Condorcet de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu

Motorisé·e·s ou pas, tous concerné·e·s par la sécurité !

Donnez votre avis ou faites vos propres propositions pour changer les comportements sur la route.

Vers une route plus durable ?

Émetteurs de gaz à effet de serre, consommateurs d’espace et de ressources naturelles non renouvelables, polluants, les déplacements ont des impacts qu'il nous appartient collectivement de limiter. Au travers de différentes politiques, le Département s'engage pour que la route soit une infrastructure plus respectueuse de l’environnement, des paysages et des activités humaines. Il veille également à ce qu’elle soit source de développement et d’attractivité économique, ainsi que vecteur d’égalité et de solidarité. Pour cela, il agit principalement sur l’une des composantes essentielles du déplacement : l’infrastructure.

Le Département assure la préservation des espaces naturels, de la faune et de la flore tout en assurant la continuité écologique (passage de la petite faune, préservation des haies et des cours d’eau…). Il veille au maximum à éviter, ou à défaut réduire ou compenser les conséquences environnementales, économiques et sociales des projets d’aménagement.

Par exemple, comme le montre la photo ci-dessous, il met en place le fauchage raisonné des bords de routes qui consiste à planifier et rationaliser la coupe de la végétation afin de préserver la biodiversité de ces espaces.

Il préserve les ressources naturelles par l’utilisation de matériaux recyclés pour la réalisation des remblais ou des revêtements de chaussée.

Enfin, le Département accompagne les acteurs qui développent les énergies renouvelables issues de l’éolien ou de la méthanisation. Ces dernières pourraient devenir une énergie renouvelable et locale pour des véhicules électriques ou au gaz naturel pour véhicules (GNV).

Engagé dans la promotion des modes de transports alternatifs à la voiture individuelle, il incite les citoyen·ne·s à se déplacer différemment et repenser leurs moyens de transport.

Le Département souhaite préserver les milieux naturels pour la qualité de vie en Loire-Atlantique.

Entamons la transition pour les futures générations !

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