Itinéraire cyclable entre Ancenis-Saint-Géréon et Couffé (L402)

52 ans, déplacement en Pays d'Ancenis uniquement en vélo musculaire, VAE et vélo Cargo (ne posséde pas d'automobile).

Un itinéraire cyclable continu et direct, il n'est pas concevable de concevoir un itinéraire de déplacement utilitaire à vélo plus long que l'itinéraire en automobile, si nous voulons accompagner le changement de pratique.

En revanche, la variante 3 nécessite une sécurisation importante, en privilégiant le site propre (piste cyclable séparée des automobiles) dès que l'emprise au sol le permet. En fonction de la topographie de la largeur disponible, il sera sans doute nécessaire d'aborder des portions hybrides site propre / bande cyclable, en veillant à bien différencier la bande cyclable de la route (couleur différente). Il peut être aussi intéressant de tester des innovations, comme des peintures fluorescentes permettant un éclairage au sol nocturne de l'itinéraire, et/ou de candélabres solaires "intelligents" s'allumant au besoin au passage de cyclistes.

Il serait en revanche également insensé de prévoir une CVCB (chaucidou), au regard du volume de circulation de de la vitesse réelle sur cet axe.

Il est nécessaire de connecter les itinéraires cyclables des deux communes. A Ancenis-Saint-Géréon, sur la variante 3, la connexion avec le Boulevard des Airennes, puis les Avenues du Pont de Biais et de la Davrays necessitent des aménagements.

Boulevard des Airennes et le nord de l'Avenue du Pont de Biais ont un aménagement cyclable obsolète. L'emprise au sol existe, mais n'est pas correctement identifé, utilisé actuellement pour du stationnement résidentiel, présence d'ecluses à chaque iintersection avec les rues adjacentes, les cycles circulent donc sur la chaussée et non sur la piste cyclable.

Sur la partie Sud de l'Avenue du Pont de Biais en continuite sur l'Avenue de la Davrays, l'emprise au sol rend compliqué un site propre ou une bande cyclable, avec un franchissont de la ligne SNCF sur un pont étroit. Une CVCB pourrait donc être utile, uniquement sur cette portion.

Nous constations sur cette portion, notamment à l'heure des entrées et sorties écoles / lycées, des cyclistes sur les trottoirs, au regard d'une circulation intensifiée et la présence de cars scolaires.

En conclusion, un itinéraire cyclabe de déplacement (non touristique) se doit d'être continu, sécurisé et aussi court que l'itinéraire automobile.